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Le diocèse d’Autun est sur le site de la Conférence des Evêques de France
Le diocèse d’Autun, Chalon et Mâcon est l’un des plus ancien diocèses de France (IIIe siècle). A travers une interview de Mgr Benoit Rivière, une présentation des grandes figures du diocèse et des reportages à Autun, à Taizé, ou à Paray-le-Monial… partons à la découverte du diocèse d’Autun, Chalon et Mâcon.
Interview de Mgr Benoit Rivière, évêque d'Autun, Chalon et Mâcon
Le rayonnement des moniales de Bethléem au Val Saint Benoit
ACE : Anne-Sophie engagé auprès des enfants
À la rencontre d’un couple d’éleveurs du diocèse d’Autun
Martine Petrini-Poli, faire connaître les trésors de l’art sacré
Rencontre avec Marie familière de Taizé
Un musée pour rendre accessible à tous l’art sacré
Anne Jacquemot, directrice diocésaine de la Communication a participé à l'écriture de plusieurs ouvrages
Entretiens de Mgr Benoît Rivière avec Anne Jacquemot - Editions Médiaspaul - 2019
Editions Bayard
"L'année Chrétienne" offre à ses lecteurs des propositions de réflexion et de méditation chrétiennes qui accompagnent l'année liturgique, en optant toutefois pour un calendrier allant de septembre à septembre.
Une première partie propose, semaine après semaine, des dossiers de quatre pages autour de la liturgie du dimanche.
Une seconde partie présente des ensembles sur des sujets historiques ou spirituels inédits, en lien avec les grandes attentes de notre époque.
Editeur : EDITHEO RENNES
Paris, le 14 décembre 2016
DÉCLARATION DU CONSEIL PERMANENT de la conférence des Evêques de France
Alep : qui dira qu’il ne savait pas ?
Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France exprime sa très vive inquiétude face à la situation que connait la population d’Alep aujourd’hui ; une situation que connaissent d’autres villes ou pays depuis des mois ou des années.
Alors que la communauté internationale en reste à des déclarations d’indignation, le jeu stratégique des puissances en présence ignore toute dimension humaine. Les personnes sont écrasées sous les bombes, poussées à l’exode, exécutées. Aujourd’hui, elles manquent de tout : la situation humanitaire est terrible.
Avec le pape François, la Conférence des évêques de France appelle « à s’engager de toutes ses forces pour la protection des civils... c’est une obligation impérative et urgente ! ».
Par ailleurs, cette situation nous remet tous, élus, responsables et citoyens, devant nos responsabilités vis-à-vis de l’accueil des migrants et des étrangers. Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur la situation des personnes réfugiées chez nous. Nous devons les accueillir et les accompagner dans la durée. Pour des milliers de personnes, cette situation est souvent indigne, en particulier en Ile-de-France où, sous couvert de les prendre en charge, on se contente de les déplacer de quelques kilomètres.
À l’approche de Noël, nous appelons tous nos concitoyens à ne pas baisser les bras et à se montrer solidaires de ceux qui souffrent, proches et lointains.
Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France
Mgr Georges PONTIER, Archevêque de Marseille, président de la CEF
Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président de la CEF
Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président de la CEF
Cardinal André VINGT-TROIS, Archevêque de Paris
Mgr Jean-Pierre BATUT, Évêque de Blois
Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez
Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise,
Mgr Philippe MOUSSET, Évêque de Périgueux
Mgr Benoît RIVIÈRE, Évêque d’Autun
Mgr Pascal WINTZER, Archevêque de Poitiers
Editorial - Eglise d'Autun N° 20 - 9 décembre 2016
« C’est le moment ! » Ainsi parle l’apôtre Paul à un endroit de sa lettre aux Romains (13,11).
A vrai dire, c’est toujours le moment de mener notre vie dans le calme, c’est toujours le moment de l’obéissance joyeuse aux indications de l’Esprit de Dieu. C’est toujours le moment de prendre « les armes de la lumière », et de nous conduire honnêtement.
Avec les collégiens et les lycéens de notre diocèse qui se préparent au baptême et à l’eucharistie, et avec leurs parents, le 1er dimanche de l’Avent après-midi, j’ai été heureux de franchir l’entrée en Avent. Oui, c’est le moment ! C’est le moment de se laisser surprendre par la force de la Foi, c’est le moment de marcher au rythme de l’Esprit-Saint, c’est le moment de quitter des vieilles habitudes ! C’est le moment de nous faire confiance les uns et les autres, c’est le moment de prier, de converser fraternellement, de travailler soigneusement et de méditer la vie du Christ !
Le matin de ce même jour, avec les chrétiens de Palinges, j’ai goutté la joie de l’Eglise avec les familles et les enfants de la catéchèse, et avec une jeune néophyte adulte recevant la confirmation et l’eucharistie. Nous nous étions retrouvés une demi-heure avant la célébration, pendant que la chorale de Vitry répétait les chants avec enthousiasme. Le curé de la paroisse avait préparé un petit support pour favoriser un échange avec les parents des enfants. C’était simple et encourageant. C’est tellement plus simple en effet d’être vecteurs de joie plutôt que de découragement ! La foi n’est-elle pas le fait des âmes d’enfants ? C’est courageux mais tellement plus simple d’aimer chaque jour et de pardonner.
La grâce de Dieu en ce temps n’est-elle pas grâce de dialogue, de salut et de joie qui demeure ? Elle éclaire et elle réchauffe, elle purifie et mène au chemin de la vie.
+ Benoît RIVIERE
« C’est le moment ! » Ainsi parle l’apôtre Paul à un endroit de sa lettre aux Romains (13,11).
A vrai dire, c’est toujours le moment de mener notre vie dans le calme, c’est toujours le moment de l’obéissance joyeuse aux indications de l’Esprit de Dieu. C’est toujours le moment de prendre « les armes de la lumière », et de nous conduire honnêtement.
Avec les collégiens et les lycéens de notre diocèse qui se préparent au baptême et à l’eucharistie, et avec leurs parents, le 1er dimanche de l’Avent après-midi, j’ai été heureux de franchir l’entrée en Avent. Oui, c’est le moment ! C’est le moment de se laisser surprendre par la force de la Foi, c’est le moment de marcher au rythme de l’Esprit-Saint, c’est le moment de quitter des vieilles habitudes ! C’est le moment de nous faire confiance les uns et les autres, c’est le moment de prier, de converser fraternellement, de travailler soigneusement et de méditer la vie du Christ !
Le matin de ce même jour, avec les chrétiens de Palinges, j’ai goutté la joie de l’Eglise avec les familles et les enfants de la catéchèse, et avec une jeune néophyte adulte recevant la confirmation et l’eucharistie. Nous nous étions retrouvés une demi-heure avant la célébration, pendant que la chorale de Vitry répétait les chants avec enthousiasme. Le curé de la paroisse avait préparé un petit support pour favoriser un échange avec les parents des enfants. C’était simple et encourageant. C’est tellement plus simple en effet d’être vecteurs de joie plutôt que de découragement ! La foi n’est-elle pas le fait des âmes d’enfants ? C’est courageux mais tellement plus simple d’aimer chaque jour et de pardonner.
La grâce de Dieu en ce temps n’est-elle pas grâce de dialogue, de salut et de joie qui demeure ? Elle éclaire et elle réchauffe, elle purifie et mène au chemin de la vie.
+ Benoît RIVIERE
Paris, le 14 décembre 2016
Déclaration du Conseil Permanent de la conférence des Evêques de France
Alep : qui dira qu’il ne savait pas ?
Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France exprime sa très vive inquiétude face à la situation que connait la population d’Alep aujourd’hui ; une situation que connaissent d’autres villes ou pays depuis des mois ou des années.
Alors que la communauté internationale en reste à des déclarations d’indignation, le jeu stratégique des puissances en présence ignore toute dimension humaine. Les personnes sont écrasées sous les bombes, poussées à l’exode, exécutées. Aujourd’hui, elles manquent de tout : la situation humanitaire est terrible.
Avec le pape François, la Conférence des évêques de France appelle « à s’engager de toutes ses forces pour la protection des civils... c’est une obligation impérative et urgente ! ».
Par ailleurs, cette situation nous remet tous, élus, responsables et citoyens, devant nos responsabilités vis-à-vis de l’accueil des migrants et des étrangers. Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur la situation des personnes réfugiées chez nous. Nous devons les accueillir et les accompagner dans la durée. Pour des milliers de personnes, cette situation est souvent indigne, en particulier en Ile-de-France où, sous couvert de les prendre en charge, on se contente de les déplacer de quelques kilomètres.
À l’approche de Noël, nous appelons tous nos concitoyens à ne pas baisser les bras et à se montrer solidaires de ceux qui souffrent, proches et lointains.
Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France
Mgr Georges PONTIER, Archevêque de Marseille, président de la CEF
Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président de la CEF
Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président de la CEF
Cardinal André VINGT-TROIS, Archevêque de Paris
Mgr Jean-Pierre BATUT, Évêque de Blois
Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez
Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise,
Mgr Philippe MOUSSET, Évêque de Périgueux
Mgr Benoît RIVIÈRE, Évêque d’Autun
Mgr Pascal WINTZER, Archevêque de Poitiers
Editorial - Eglise d'Autun N° 19 - 25 novembre 2016
Homélie de Mgr Rivière sur l'évangile de Luc 9,46-50 pour le Jubilé des Catéchistes : lire ici
Les évêques français se sont réunis pendant 6 jours à Lourdes. Ils ont accueilli, comme de coutume, quelques évêques d’autres pays en signe de la communion universelle de l’Eglise. Cette réunion de l’assemblée des évêques en France a lieu deux fois par an. Elle est surtout une manifestation discrète, mais bien réelle de notre bonheur d’être chrétien et de notre bonheur de communier à la responsabilité confiée par le Christ aux apôtres : porter la joie de l’Evangile dans le monde entier. Cette présence chrétienne dans la société française actuelle ainsi que l’exercice de notre responsabilité d’évêques dans la marche de l’Eglise, voilà ce qui nous réunit et nous stimule au cours de ces journées à Lourdes.
Nous nous rendons à Lourdes avec en mémoire tant de visages si divers, tant de beaux dialogues dont nous avons été témoins... Et aussi avec les interrogations que tout un chacun connaît : Est-ce que notre pays va se retrouver au meilleur de lui-même au cours des futures campagnes électorales, et au lendemain des élections présidentielles et législatives de 2017 ? Quels jeunes rencontrons-nous et entendons-nous qui veulent généreusement suivre l’appel de Dieu dans leur vie ? Quels sont les évolutions récentes dans les conditions de vie sociale en monde rural, et quels sont les vrais besoins de l’Evangile pour ceux et celles qui vivent dans les régions rurales ? La même question se pose aussi en ce qui concerne le monde populaire urbain. Quels effets bénéfiques observons-nous dans la diffusion de la lettre du pape sur la joie de l’amour ?
Nous avons écouté en particulier deux invités : Monsieur Philippe PORTIER qui est intervenu sur le thème de la religion et de la politique en France aujourd’hui, le Cardinal TAURAN quant à lui nous a partagé son regard sur l’Islam actuel. Nous avons prié et porté dans un acte de jeûne la souffrance des victimes des actes de pédophilie. Nous avons poursuivi le travail de prévention et de lutte contre la pédophilie.
Voilà les sujets principaux que nous avons abordés pendant cette Assemblée Plénière des évêques à Lourdes. Nous avons été chacun et tous ensemble réconfortés par la force de la prière et les actions de tant et tant d’hommes et de femmes de bonne volonté dans notre pays et dans le monde. J’ai eu la joie, dès mon retour le jeudi 10 novembre, à la maison diocésaine de partager et de débattre avec des prêtres, des diacres et des laïcs en mission ecclésiales sur cette toute récente assemblée plénière.
+ Benoît RIVIERE
Il y a certaines choses auxquelles nous pensons assez rarement. Et même si nous savons que ce sont des choses essentielles, nous y pensons peu. Je me pose cette question : est-ce que je pense quelquefois un peu sérieusement à Dieu, et à la vie avec Dieu un jour pour toujours ?
Le ciel, c’est Dieu, disait un poète ! Et je crois que c’est cela auquel nous pourrions penser un petit peu, à la veille de penser à nos défunts. A la veille de faire mémoire des morts, si nous pensions un peu à notre propre destinée.
Où me conduit ma vie humaine en relation actuelle avec les autres ? Et qui me dira un peu sérieusement : tu n’es pas promis à la mort éternelle ? Qui me montrera une porte d’espérance sur la vie enfin entièrement bonne, enfin entièrement réconciliée, enfin entièrement dans un amour personnel et infini avec Dieu, et avec toutes les autres créatures humaines ?
Avec le Christ, la porte d’espérance peut s’ouvrir, ou s’entrouvrir, pour chacun qui ose une relation personnelle avec Dieu.
C’est simplement cette brèche de pure lumière dans la mi-clarté de ce monde, qui nous est montrée, et même qui nous réchauffe et nous réconforte, au jour de la Toussaint.
Bonne fête de la Toussaint ! Remplie d’espérance pour le monde !
+ Benoît RIVIERE