n° 7 du 2 avril 2021

La Pâque du Christ

Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité pour nous. Sa pâque, son passage de ce monde au Père, a ouvert désormais pour toujours, une issue de vie au monde. Sa pâque brise le cercle infernal du mal. Elle supprime la dette qui nous accablait, elle nous entraine dans le chemin de l’alliance restaurée entre Dieu et les hommes. Elle est notre réconfort et notre avenir !

Le Christ a connu la mort puis la vie, pour que nous devenions définitivement étrangers au mal et au mensonge, et pour que nous recevions la vie qui n’aura pas de fin. Ces jours où nous sommes, nous font reprendre vie ; ils sont les jours où nous entendons l’Esprit-Saint dire au monde et à l’intime de chacun : tu étais mort et te voici promis à la vie ! Tu avais goûté l’amertume du non-sens et de l’isolement mortifère, tu avais éprouvé l’horreur d’être séparé de Dieu et de tes frères, te voici qui entends : « tu es mon Fils bien aimé, en toi, j’ai mis toute ma joie ! »

La pâque du Christ est notre pâque ! Quelle allégresse nous saisit, avec les nouveaux baptisés, en entendant l’alléluia de Pâques ! Quelle espérance inimaginable nous rend fort, en recevant le feu de l’Esprit-Saint ! Quelle douceur neuve et quelle saveur admirable, en recevant le pain de la vie véritable !

Eprouver le doute et souffrir du mal de notre monde, éprouver la fragilité et savoir nos impuissances, non seulement ne sont pas un obstacle à la joie pascale, mais la joie pascale est multipliée dans les difficultés. Le Christ est, en effet, venu chercher et sauver ce qui était perdu !

Qu’Il soit béni chaque jour !

+ Benoît RIVIERE