N°18 du 29 octobre 2021

Il m’a été donné récemment de participer à 3 rencontres qui m’ont particulièrement touché.

La première a été avec le pape François, avec sa paisible confiance en la force de l’Esprit-Saint qui agit dans les fragilités. Cette rencontre de la récente visite ad limina m’a rappelé que je n’étais pas seul à porter la charge d’évêque, et que surtout je pouvais me fier à la fidélité et au « flair » de l’Eglise entière, ici en Saône-et-Loire.

La deuxième rencontre vivifiante de ces jours-ci, a été avec des hommes et des femmes qui m’ont aidé à regarder autrement le fameux linceul de Turin. Non pas simplement comme un objet de curiosité pour des chercheurs, mais comme une sorte de trace humble et lumineuse de la souffrance et de l’espérance. C’est une trace certaine de l’indicible souffrance de la croix, et c’est une question posée à ma foi : est-ce que tu veux me suivre, me dit le Christ ? Est-ce que tu veux te laisser sauver par la puissance de l’Esprit-Saint, et non plus par tes seules forces à toi ? Est-ce que tu m’aimes vraiment ?

La troisième rencontre a été avec les prêtres des diocèses de Bourgogne, à Paray-le-Monial, les 25 et 26 octobre derniers. Nous étions un peu plus de 140, pour écouter et pour échanger, à partir d’enseignements qui s’enracinaient dans la Révélation chrétienne et qui étaient donnés avec intelligence et humilité. L’axe de réflexion était celui de la communion dans la Foi et de la mission inséparable de la Foi.

Aimer et annoncer sont le fruit d’une initiative constante de Dieu appelant l’humanité au salut dans Son Fils Jésus. Y participer avec toute l’Eglise, voilà ma joie et mon espérance quotidiennes.

+ Benoît RIVIERE