n°18 du 28 octobre 2022

Entre la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre et notre diocèse, existe une sorte de « parenté ». Sainte Marguerite-Marie en est la gardienne, comme également les pèlerins qui, là-haut sur la butte de Montmartre, et au bord de la Bourbince chez nous à Paray-le-Monial, éprouvent combien est actuelle la parole du Seigneur : « venez à moi, vous tous qui êtes fatigués sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos. »

Les chapelains de Montmartre, à l’issue de la célébration eucharistique, sortent en procession sur le parvis…mondialement connu ! Et, dans la simple convivialité des foules de partout, au son de quelques instruments joyeux, accueillent spontanément, longuement, les demandes de bénédictions.

La fête de Sainte Marguerite-Marie, qui est aussi le jour anniversaire de la dédicace de la basilique de Montmartre, tombait cette année un dimanche. Nul doute ! La foi populaire nous porte, nous élève, bien plus que nous ne le pensons ! Au sortir de la messe, me voici pressé par ces demandes toutes ordinaires, confiantes, de recevoir une bénédiction, après un petit échange cordial et simple. Je me suis interrogé : et toi, as-tu cette même simplicité de demander à être béni ? Engages-tu ta confiance dans un autre au point de lui confier tes souffrances, tes joies, et de lui demander qu’il prie pour toi ? Car la bénédiction est fondamentalement prière. Elle n’est même que cela, oserais-je dire !

C’est bientôt Toussaint ! Jamais, autant qu’actuellement, notre monde n’a peut-être été assoiffé de salut ! Il aspire à la justice, et à l’amour ! Il est en quête d’unité intérieure, il ressent le besoin d’être guéri, et de voir s’ouvrir un chemin de bel avenir pour ses enfants !

Avec la prière amoureuse de Sainte Marguerite-Marie et des saints et saintes innombrables, nous trouvons dans le cœur du Christ ouvert le centre, notre vrai centre, et tout particulièrement quand nous sommes touchés par la foi des humbles et des petits.

+ Benoît RIVIERE